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Mostrando entradas de 2016

La fille et la vieille

La fille se voyait dans la vieille et la vieille dans la fille. Mais à tout moment la fille cherchait à provoquer la vieille par ses propos. Elle voulait l’entendre dire des phrases atroces et ridicules . Elle l’avait stigmatisé ; américaine, blonde aux yeux clairs, catholique, mince et pour couronner le tout ancienne Miss Tennessee. Elle se délectait des malheurs des pays moins fortunés, mais ne parlait jamais de religion ni de politique. Elle savait chanter, faire de la dentelle, de la pâtisserie,  parler d’art, peindre, ne lui manquait plus que faire de la poésie. Elle aimait se dire que les pays malheureux devaient leurs maux à leurs habitants. Le problème venait d’être roumain, vénézuélien, congolais, turc…c’était la race quoi. C’est ce que la fille voulait voir en elle et qu’était en quelque sorte vrai. La fille avait beau lui tendre des pièges, se comporter de la manière la plus indécente, mais rien n’y faisait. La Grande Dame restait imperturbable la traitant de Petite. Si

La pesante ligereza de Lucie Mora - extracto

VI “ Emerveillé que je continuais à être par cette manière de se diriger ne se fondant que  sur la plus pure intuition et tenant sans cesse du  prodige, j’étais aussi de plus en plus alarmé de sentir que, lorsque je la quittais, elle était reprise par le tourbillon de cette vie se poursuivant en dehors d’elle… ” André Breton – Nadja Estado de México – 2009 -Dime, Lucie, ¿por qué sales con ese tipo? Lee a Kant, debería ser suficiente para sentir que estás con él. -Calma, no todos debemos ser amantes de tu filosofía bohemia. Y si salgo con él o no es mi problema, ¿no crees? -Tienes razón, como siempre. Pero yo soy mejor que él, te lo garantizo. -Ni él ni tú, uno no puede ganarle al otro. Él me abre puertas que tú nunca supiste mostrarme y tú me llevas por pasadizos escalofriantes y hermosos que él desconoce. Pero tú y yo ya terminamos. Te acuestas con la nueva de tu universidad, es más inteligente y rica que yo, sales ganando ves. Te labré un camino de pétalo

La pesante ligereza de Lucie Mora - extracto

III “Geryon paused. Facts are bigger in the dark. Sometimes then he would descend to the other bunk and let his brother do  what he liked or else hang in between with his face pressed into the edge of his own mattress, cold toes balancing on the bed below.”               Anne Carson – Autobiography of Red Estado de México – 2007 A veces, para resolver la tristeza se necesita llevarla a la depresión. Para liberarnos del enojo debemos tener acceso a la cólera y así. Hay veces que el método de los extremos funciona y otras no. Si pasa lo segundo empezamos a cultivar cosas extrañas: plantas ponzoñosas, hongos pútridos, flores carnívoras, árboles sangrientos. ¿Cuánto tiempo hace falta para que todo ese veneno llegue a nuestro corazón? - Oye pa, vamos a pasar por casa de Rosa, ¿me pueden dejar ahí? - ¿Para qué? Mañana salimos temprano para el nevado. - Recuerda, les dije que Rosa me invitaba al cumpleaños de su hermana. - Ya es tarde, no vas alcanzar a nada.

Dans la tête de Lucie

Il était hors de question de faire régime, chaque fois qu’elle en commençait un elle se sentait terriblement malheureuse, et comme se montrer malheureux n’est pas bien vu elle passait sa journée de mauvaise humeur. Encore une fois elle sentait le pantalon lui serrer à la taille, toute la journée elle aurait la sensation d’être oppressée et elle ne cesserait de se sentir mal à l’aise. Dès qu’on la regardait elle sentait que cette personne savait que son pantalon lui serrait. Même si sa blouse était assez ample pour tout cacher elle en était quasiment persuadée. Sauf que ce matin elle décida de porter une robe, histoire d’oublier ce malaise et se concentrer sur les choses qui importaient dans la vie : le bonheur. Il y avait tellement de mauvaises choses qui arrivaient partout dans le monde ainsi que d’incertitudes qu’au moins il fallait pouvoir profiter de choses simples sans trop se prendre la tête. Elle prit son petit-déjeuner allégé, histoire de ne pas sentir de remords en plein

La angustia de Lucía

Y volví a escuchar su voz a mi oído susurrando " Ser adulto es algo que se gana Lucía, tú y yo no somos adultos, crecimos pero nunca aprendimos nada." Es cierto que sin importar mi edad yo siempre me encuentro en el mismo sitio después de un cierto tiempo. A pensar que cada persona que hallo en mi camino no me quiere con su propia alma pero con el alma de un amante viejo como el mundo. Vuelvo al punto de partida cada vez más vieja, más cansada y con el corazón cada vez más agrietado. Y pensar que nací con un alma rota, ahora los pedazos deben acercarse a la fineza de la arena. Acercó su rostro al mío y añadió "Seguirás habitando este mundo en ese cuerpo Lucía y jamás ningún beso te liberará de tu prisión." Y entonces me llegó al corazón esa extraña sensación de que mis padres sabrían resolver esta angustia eterna, sabiendo, a pesar de todo, que ellos quizá tampoco eran adultos y quizá tampoco eran mis padres, esos padres celestiales que marcaron mi destino.

La forêt de Salima

Elle arrive toute essoufflée chez elle, la fenêtre est restée ouverte. Il a plu et ses livres sont juste en dessous. C’était toujours comme ça, ce à quoi elle tenait le plus finissait par s’abîmer. Il faut dire que si on voulait qu’ils restent indemnes il ne fallait pas les toucher ; et avoir des livres intouchables c’est ridicule. Elle ferme la fenêtre, plus par instinct que par nécessité car il ne risquait plus de pleuvoir. Le retard des bus, puis les rencontres faites dans la rue l’ont retenue et elle est arrivée à bout de souffle dans son appartement au sixième étage. Ses joues sont toutes rouges, ses cheveux noirs emmêlés et deux petites gouttes de sueur tombent de ses tempes. En observant la fenêtre entièrement ouverte elle se maudit, puis elle rigole. En fin de compte les livres étaient déjà abîmés, il fallait plutôt se dépêcher à les sécher. Quand Salima est chez elle un nouveau monde jaillit de ses mains. Elle enveloppe l’air avec un morceau d’Anoushka Shankar qui la

De catedrales paganas y más...

Una torre alta, hecha de cobre, de todo tipo de cubiertosm bandejas, jarras, etc. Se formó sobre el techo de un edificio de estilo clásico y le daba un aire de catedral pagana. En la misma calle, pero en la esquine de enfrente, un edificio de tipo flamenco se imponía sobre todos los demás, donde uno esperaba ver una piedra gris se levantaba un mármol verde bellamente tallado. Ese día tomamos el autobús para regresar a Lille de París. A las 19:00 un gran bus azul nos esperaba, parecíamos ser los últimos en llegar porque tan sólo al tomar nuestros asientos arrancamos. Lucía nos indicó nuestros asientos y quizá por la hora todos parecían querer dormir, excepto nosotros. El trayecto es de aproximadamente 3 horas y no hay mucho paisaje que ver, Lucía observa el camino preocupada, pero no nos dice nada. Todo el día había llovido, la monotonía del cielo y del clima nos aburre y nos dormimos. Al despertar el cielo está negro y al horizonte vemos un rayo furtivo de sol. Marco y yo nos observa

Métiers de la vie

Ella era la esperanza de muchos de entre ellos, símbolo de nuevas oportunidades y de la obtención de sus derechos. Pero se fue y los dejó con la boca y los brazos abiertos, con la esperanza de su regreso. Plus jeune on m'avait dit que j'étais destinée à faire quelque chose de grand. Qu'avec des personnes comme moi le monde pouvait changer, que les polititiens auraient des meilleurs discours, que la vie serait plus saine...Moi, comme d'autres enfants de ma génération, nous avions la mission de redresser le monde, de le remodeler, de l'aérer, d'effacer les frontières, enfin, nous étions le futur. Ainsi chacun dédia sa vie à la transformation de ce monde. Ils sont devenus physiciens, médecins, défenseurs de l'environnement, défenseurs des droits des plantes (des droits de l'homme, des droits de l'enfant...), artistes ou juges. Puis je suis restée figée dans mon coin, abasourdie face à tous leurs propos, discours et manières. Ne sachant que faire je

La vie de Lucie:

Entre las cosas que Lucía no soporta está planear su cumpleaños. Desde que dejó de ser una niña y sus papás dejaron de organizarlo todo, ya no sabe qué está celebrando. Tu fais la fête seule,  tu bois seule, tu noies ton bonheur, ta peine, tu ne sais plus. Je plonge dans tes yeux, Lucie. Tu ris Lucie, tu chantes, tu me touches Lucie. L'infini de tes doigts sur ma peau assoiffée, le plaisir de te sentir glisser, glousser, sur mes lèvres. Et dans ton éternel sourire kaléidoscopique, je me vois minuscule, j'existe à peine, comme toi Lucie ou pas.

Mrs. Talemaker

"Welcome Mrs. Talemaker, please come in." "Hello, thank you Mr. Reeder." "But sit down, it is going to take us some time dear." "It is a nice office you have, surprisingly quiet." "Sure, this is the reading office child. Here I read your compilation and I liked every story." "Oh! Wah, I never thought..." "Don't think. I just have one question, what is the relation between every story?" "Boy! there is none." "I see..." "Should there be one?" "Ma chérie, you tell me." "Well, no. You see, I myself am an infinite compilation of things that have no relation. For instance I have green eyes and I only eat dark chocolate." "Absolutely nothing to do!" "Precisely." "Smart kid! I advise you to take your work to Mrs. Thinker. You'll get what you want."  "It'll be published?" "Go girl, go."

Chasing stars for normality

He woke up that morning to the sunrays falling into the bed. She had left for a while, she was a moon seeker and for him the art of chasing stars was a mystery. That morning coffee was cold and there was fresh rye bread from the oven. He wondered how he could get a bit of sun into his piece of bread but got soon distracted by a buzzing fly. He drank the coffee cold while thinking of her and their debts. Everyday he hoped one morning would be normal, that there would be no problems to attend to and that he'll just have to wake up to hot coffee, bread and kisses. But there was always something. He longed for normality, as a child longs for the extraordinary. He would limit his activities to almost none, so problems couldn't increase.  He liked mornings, there was hope for everything to be new. Fresh grass, fresh air, fresh minds ready to start the world anew. Evenings were awful, sunrays got heavy, saturating places with a dark golden light. Everyone seemed old and tired, fix

La evidencia del mundo

Nací un 23 de octubre y el mundo se me aparecía como una evidencia. El mundo nació de la mano de un poeta, Y su existencia nunca fue una evidencia. De su palabra se forjaron cuerpos, almas y corazones  Y de sus silencios se nutrieron los mares del universo. Evidente era la belleza del mundo para la creación, Aparente como una serie de poemarios Místicamente uno mismo. Y ya embriagados por su arte Empezamos a recitar fragmentos, Descubriendo con amargura que siempre Pronunciabamos un verbo diverso. Y supimos Que la palabra se nos escapaba de los labios, Pero seguimos recitando, Y seguimos piando. Poeta, creador y creado, Nosotros humanos, Venimos a contemplar la evidencia De los límites de nuestra lengua. Oh poeta Yo vine a piar,  A ladrar,  A silbar,  Las mayores evidencias,  Incluso la de mi propia inexistencia.

Bonebomb

“ My body So thin So tired Beaten for years Ploughshare to bomb So hard ”                     Ton corps est une bombe, un jeu entre la vie et la mort. Qui es-tu ? Pose toi cette question tous les jours, tente de trouver la réponse, essaye d’échapper à la stupidité de ce monde qui ne se cesse d’avancer sans connaître son chemin.          Tu portes l’horreur de l’ombre qui hante l’humanité. Que fais-tu ? Produis de bonnes choses pour ton entourage, tâche à être intéressante, attentif aux détails, fais attention aux autres et surtout reste critique.          Ton corps ne tient plus debout, tu te penches entre la vie et la mort. Où vas-tu ? Crée ton chemin, observe la direction que prennent les autres, mémorise les bonnes routes, communique les mauvaises routes, essaie de marcher tout droit et n’aie jamais peur des trébuchements. Oublie ton adolescence, ton corps, tes doutes, tes incertitudes, oublie ta douleur, ta peur du vide, ta peur de la joie et du p

Cette terre

Cette terre ne m'appartient pas,  mais je ne lui appartiens pas non plus.  Cette langue qui est supposément la mienne  est criblée d'erreurs et d'horreurs  dont ma pensée est sûrement l'héritière.   Je ne suis ici qu'un buisson enraciné qu'à moitié,  cultivé qu'en partie,  vivant que de la moitié d'eau dont  j'ai besoin,  de la moitié de soleil dont je rêvais avoir,  de la moitié de terre dont je pensais avoir droit.  Mais rien est acquis.

Llamada dominical

Esa mañana el teléfono sonó temprano, era domingo y nadie solía llamar antes de la 1:00. Rafael estaba sentado en el sillón verde del comedor, le agradaba sentarse ahí porque no daba el sol y decía que era el sillón más acolchonado. Ariana estaba sentada sobre la barra de la cocina, su té en la mano, observando a los vecinos del piso de abajo en su trajín cotidiano. Ariana había tenido tres hijos, todos varones y los tres con Rafael. Se habían instalado fuera de la ciudad y venían cada que podían a verlos. Nunca se organizaban para hacer sus visitas, y cada navidad solía pasarse en la espera de recibirlos a los tres al mismo tiempo. Esa mañana Rafael leía el periódico, no solía hacerlo pero el día anterior uno de sus colegas de trabajo le había recomendado leer la columna de deportes y a eso se dedicaba. Ariana tomaba siempre su té a la ventana, le gustaba sentirse como un espectador del mundo, un testigo invisible de lo común y corriente de la vida. El teléfono sonó cuatro