Ir al contenido principal

Le néant chez Chloé


Parfois ma tristesse est si grande que je ne sais pas quoi en faire. C´est le néant qui m´enveloppe, j´existe partiellement.

Je ne suis plus ce que je pensais être, je ne puis dire ce que je fais ni ce que je veux faire de moi. Me voici, aussi ignorante  qu´un nouveau né. Ma langue se transforme en paroles que je saisit pas complètement et le monde m´échappe ainsi.

Que faire du néant? Que faire de mon incertitude? Je ne suis plus ici, je suis ailleurs, je ne suis plus. Je lutte, je tente de    m´approcher des objets brillants qui pendent au delà de mon incomprehension.

Toute mon éducation et mes rêves s´effondrent, les voici transformés en bêtes déformées. Ça fait longtemps que ne tiens plus debout et tout ce que je croyais savoir ne me sert plus à me lever. Tout est nouveau, mais rien n´a changé. Je ne suis personne dans ce vaste ocean d´aspirations inutiles.

J´y crois encore, au monde. Il revient à ma mémoire comme un vieux souvenir capricieux. Je pense à ses sons et ses couleurs. Je suis posedée par des sensations transformées par mon esprit. Mon idée du monde n´est iluminée que d´une lumière blafarde.

Faut- il peut  être attendre? Est-ce du temps qu´il me faut? Du temps pour tout défaire et tout reconstruire. Est-ce donc ça ce qu´il me faut? Je ne puis savoir. Et si c´est du temps dont j´ai besoin, je l´ai déjà. Passé, futur et present tous en moi actuellement mais ils me semblent indechifrables.

C´est cette angoisse qui me poursuit, l´idée du temps et du néant. Quel est le moment que je traverse et tous les moments qui me composent. Vais-je pouvoir, un jour, me dire quelque part?

Comentarios

Entradas populares de este blog

Palabras

Palabras de enojo, De felicidad, Espontáneas, Nadie las toma en serio pero tú.  Por ser espontáneas creen que escapan a la reflexión. Pueden perdonarse, son ajenas a la voluntad. Creen que son meros reflejos, rezagos de nuestras emociones. Sólo tú sabes que son pensamientos inmaduros, mal formados, profundos y siempre voluntarios. Cada palabra tiene su peso, un valor y un poder.  Ninguna palabra puede ignorarse bajo pretexto que se dijo espontáneamente, eso me lo enseñaste tú.

Xocolatl

  Maman dit que quand j’étais vraiment tout petit je ne mangeais pas de chocolat et je buvais du lait. Ce n’est pas vrai. J’ai toujours mangé du chocolat, même quand j’étais minuscule. Le chocolat ne s’est pas toujours appelé ainsi, son vrai nom c’est XOCOLATL (prononcer shocolatl) et il vient d’un pays magique, le Mexique. On dit que le Xocolatl est un cadeau des dieux Aztèques, et quel cadeau ! Le vrai chocolat, celui qui fait du bien n’est pas trop sucré et n’a pas de lait, il est noir, très noir comme la terre mouillée. Il vient du cacaoyer, c’est un arbre.  Sur cet arbre poussent des cabosses. Dans ces cabosses se cachent des graines de cacao.  On les collecte, on les fermente, on les sèche et ont les torréfie pour faire du chocolat, eh oui… ce n’est pas facile, mais c’est tellement bon ! Je suis un enfant en chocolat, mais je ne fonds pas et on ne peut pas me manger. C’est mon petit secret.

Hambre

Begin at the beginning and go on till you come to the end: then stop Tengo las ideas desordenadas, me cuesta trabajo encontrar el inicio de mi relato. Las emociones me sobrecogen cada vez que me empeño en escribir . He maltratado mi relato y la gente que vive en él muchas veces. Pasa el tiempo y me siento menos hábil para decir lo que tengo que decir, me disculpo por adelantado ante una persona ausente por las fallas de mi narración. Imagino que esa persona es a la vez crítica literaria, escritora, poeta, historiadora, socióloga …en fin me abruma. La siento respirar sobre mi hombro y me deslegitima. He intentado estos últimos 10 años identificar el momento en el que me extravié. Cada vez me pierdo en los detalles de mis recuerdos sin jamás llegar a la esencia de mi historia. Pareciera que entre más escribo menos logro expresarme y el dolor de mis palabras se pierde. Quiero reconocer la mujer en la que me he convertido. Soy terriblemente fuerte, mucho de lo que soy hoy viene de lo que t...