Estábamos bien, y poco a poco empezábamos a no pensar.
Se puede vivir sin pensar.- Casa tomada, J. Cortazar
Qui crée sait qu'il a un certain pouvoir, il fait confiance à la manière dont il manipule son instrument. Moi c'est le désordre que je ressens, une sensation de vide perpétuel, une nostalgie cyclique que je n'arrive pas à exprimer.
C'est toujours le même fantôme qui hante mes pensées et je suis incapable d'en décrire un trait. Je lui fuis, et m'enfonce dans une fôret envelopée de bruits. Et quand il m'est impossible de m'echapper je me fige et le monde me parait moins réel, j'ai peur.
Je l'affronte dès que les voix qui m'entourent deviennent insuportables, elles se transforment en un rappel insoutenable du besoin que j'ai d'exister. Je peux survivre plusieurs cycles sans réflechir à ma condition, sans mettre en question la manière dont ce monde à été façoné...
Tout revient, des visages, des phrases, des impressions et des émotions. J'effraye cet esprit gris avec mes idées, avec la posibilité de dessiner ce que je perçois en moi. Après avoir pensé je peux revenir sur la vie qui m'eloigne de tous ces problèmes. En tous cas pendant un moment.
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