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D'ici ou d'ailleurs

J'ai toujours aimé rester à l'écart, je n'ai jamais su trop bien me placer, je me plais autant sous la pluie qu'au soleil, je n'appartiens à aucun endroit et mes racines sont plutôt partout. Parfois je me demande si je n'ai pas tort d'être ainsi, si à force d'être encrée partout et nulle part je deviendrais un personnage fragmentée.

Et souvent je me sens ainsi, complètement brisée, ce qui n'est pas mauvais, car ayant pris l'habitude de vivre comme ça je sais très bien me reconstruire depuis zéro, avec des colles de toute provenance.

J'ai habité plusieurs mondes, j'ai aimé des univers différents, j'ai été présente aux banquets des dieux et aux fêtes des païens, on m'a menti et j'ai menti aussi, enfin j'en suis même arrivée au point de trouver ma vie insuportable.

Etre qui je suis, toutes et aucune des femmes que je sais représenter. Etre celle qui le soir cherche simplement une main grande et forte qui la tienne, celle qui cherche une voix qui la rassure, qui lui fasse penser qu'elle appartient à un monde.

Je suis ni d'ici ni d'ailleurs, mon âme vagabonde ne peut s'en tenir à un lieu. J'ai tendence à me détacher de tout, de nier les complèxes liens que j'ai crée autour de moi par crainte à être ciblée, accusée d'être en dehors de mes limites.

Je suis étrangère chez moi et ailleurs, et pourtant j'appartiens à ces lieux. Le vent qui m'a fait mûrir est loin déjà, j'arrive à peine à me souvenir des odeurs qu'il transportait. Et l'air qui m'entoure aujourd'hui m'emplit doucement les poumons, presque avec précaution.

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